Avant-propos
Le gouvernement éthiopien est résolument engagé dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. Il a conçu et mis en œuvre des mécanismes visant à instaurer la bonne gouvernance dans toutes les institutions de la fonction publique. A cet égard, la Politique de renforcement du système démocratique du pays affirme que les droits et les libertés individuels sont inséparables des droits du peuple ou des groupes. Cette politique souligne que tous les droits humains sont indivisibles et complémentaires. La protection des droits civils et politiques inscrite dans la Constitution de la République fédérale démocratique d'Éthiopie est liée à la promotion des droits économiques et sociaux et la première ne peut avoir la priorité sur cette dernière. La Charte du citoyen a été adoptée afin d'améliorer et de renforcer l'efficacité du travail des fonctionnaires en vue d'encourager ces derniers à fournir de meilleurs résultats au public. Tout en visant à assurer la redevabilité et la transparence du gouvernement, la Charte identifie également les entraves à la fourniture de tels services au public.
Le gouvernement éthiopien a adopté une approche du développement basée sur les droits dans la mesure où les questions de droits de l'homme sont liées aux défis de la pauvreté, de la privation de masse et du sous-développement. Les politiques et lois nationales ont été conçues pour apporter le développement économique et la transformation politique qui permettraient de changer la vie de tous les Éthiopiens. Il est important de souligner que le droit au développement est au cœur de la Constitution éthiopienne, dont un aspect fondamental implique la participation des citoyens aux activités de développement. C'est la participation active du peuple qui a rendu possible divers projets nationaux majeurs actuellement en cours d'exécution. La réalisation de ces projets de développement se fait dans le respect, la protection et l'exercice des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Cette approche du développement axée sur le peuple, qui comprend l'adoption du Plan d'action national des droits de l'homme (PANDH), est la preuve de l'engagement du gouvernement pour les droits de l'homme. Il démontre également la volonté du gouvernement d'assurer l'égalité des chances pour tous les Éthiopiens.
Le présent rapport met en avant les politiques ainsi que les mesures législatives et administratives adoptées pour mettre en œuvre les recommandations de la Commission africaine. Il a été élaboré par un comité national composé de représentants de six ministères pertinents. La coordination était assurée par la Direction générale des affaires juridiques internationales du ministère des Affaires étrangères. Le ministère des Affaires étrangères saisit cette occasion pour exprimer sa gratitude à l'endroit des distingués membres de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples.
Ministère des Affaires étrangères
République fédérale démocratique d'Éthiopie
BP 393 Addis Abéba, Éthiopie