Communiqué de presse sur la situation en Côte d'voire

partager

La Rapporteure Spéciale de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) sur les Défenseurs des Droits de L’Homme en Afrique, Me Reine Alapini-Gansou exprime sa profonde inquiétude suite aux informations selon lesquelles des actes de violences dirigés contre les Défenseurs des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

Elle exprime une inquiétude particulière suites aux rapports qui indiquent que des attagues auraient été dirigées contre la Ligue Ivoirienne des Droits de l’homme (LIDHO) et de l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH) en date du 21 Mai 2007, par des membres de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).

La Rapporteure Spéciale est aussi extrêmemt préoccupée suite aux rapports attestants que les locaux de la Ligue Ivoirienne des Droits de l’homme (LIDHO) et de l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH) auraient été entièrement saccagés par 300 éléments de la FESCI. Ces derniers auraient emporté tout le matériel informatique, le matériel et les fournitures de bureau et pillé tous les biens personnels des employés et stagiares présents sur place (argent, téléphones portables, sacs etc.). Le bâtiment aurait été endommagé et le mobilier et documents d’archives auraient été détruits. Ce ci au motif que les locaux de ces deux ONG auraient servi de cadre de réunion de concertation aux membres de la Coordination Nationale des Enseignants et Chercheurs (CNEC) suite à la grève que les enseignants du supérieur observent depuis le 13 avril 2007.

La Rapporteure Spéciale a été également informés que malgré que le commissariat de police n’aurait rien fait pour emêcher cet de chose et interpeler au besoin les malfaiteurs, 
La Rapporteure Spéciale en appelle aux autorités Ivoirennes afin qu’elles prennent toutes mesures nécéssaires visant à garantir aux défenseurs des droits de l’homme en Côte d’Ivoire , la liberté d’exercer de leurs activités de défense des droits de l’homme et à garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologigue des défenseurs des droits de l’homme; et plus particulièrement des membres de la Ligue Ivoirenne des droits de l’homme et de l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme.

La Rapporteure Spéciale rappelle au Gouvernement ses responsabilités aux dispositions de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples au titre de la Déclaration des Nations Unies sur les Défenseurs des Droits de l’Homme. Il est à rappeler en outre au gouvernement Ivoirenne ses obligations contenues dans les Déclaration de la Grande Baie et de Kigali, ainsi que d’autres instruments Internationaux relatifs aux droits humains ratifiés par la Côte d’Ivoire.