51ème SESSION
RAPPORT D’INTER-SESSION
de l’Honorable Commissaire BECHIR KHALFALLAH
Madame la Présidente,
chers collègues
honorables participants,
Comme vous avez pu le constater, et en raison de mon état de santé , je n’ai pu reprendre mes activités que depuis le début des travaux de la 51eme session ordinaire. En effet, et pour ce faire, je suis arrivé à Banjul le 14 avril dernier. A vous et au Secrétariat, j’ai adressé un dossier médical qui atteste de ma situation.
Je saisis cette opportunité pour vous remercier, vous Madame ATOKI, Présidente de notre bureau ainsi que tous les collègues, les honorables Commissaires pour vos vœux et vos prières plus particulièrement ma très chère collègue Maitre Soyata Mayga qui m’a accompagné, presque chaque semaine tout au long de mon pénible traitement. Mes remerciements vont également aux membres du Secrétariat ayant à sa tête le Dr Mary Maboreke. Enfin ma reconnaissance aux représentants des Etats ainsi qu’aux membres de la société civile qui ont bien voulu s’enquérir de ma santé et ont prié pour mon rétablissement.
Depuis plus d’une quinzaine d’années de fréquentation assidue de notre auguste assemblée, mon expérience et mon dévouement ont été à la fois approfondis et stimulés par l’aimable attention que vous m’avez témoignée tout au long de ces années en dépit de notre diversité philosophique et idéologique. Cela prouve et d’une manière indubitable que nous appartenons tous à une même et grande famille.
A TOUS UN GRAND MERCI
I. En ma Qualité de Commissaire :
1. J’ai participé à plusieurs rencontres avec des représentants de la diaspora Africaine vivant à Paris et plus particulièrement à une conférence-débat animée par mon camarade Mr Abdoulaye Lebouma DIALLO représentant de l’organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA) au BIT de Genève sur le thème :
«Rôle du Mouvement Syndical, en particulier, du Mouvement Syndical Africain, à la lumière de l’Appel d’Alger, face aux guerres d’occupation et aux urgences étrangères en Afrique»
Les débats qui se sont suivis ont démontré, encore une fois, combien les membres de la diaspora sont attachés à leur patrie à sa liberté et sont toujours prêts à défendre sa souveraineté et ce, dans le respect des choix politiques, philosophiques et religieux de chacun. Ils souhaitent plus de lisibilité à l’action de notre Union Africaine et de sa Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Ils se posent toujours la double question «Quand les problèmes africains seront résolus uniquement par les africains ? Quand les ressources africaines profiteront surtout aux populations africaines ? »
2. J’ai reçu le 1e avril du secrétariat, le projet de rapport composé de 53 pages de la mission effectuée en Centrafricaine du 6 au 16 juin 2011, pour que j’y apporte mes observations en ma qualité de chef de la délégation, ayant en charge les problèmes des droits humains dans ce pays. J’ai renvoyé le rapport avec mes observations le 4 avril 2012 par Chronopost.
3. J’ai répondu à plusieurs courriels de mon assistant, Mr Lassana KONE au sujet des pays dont j’ai la charge à savoir : le Tchad, République Arabe Sahraoui Démocratique, Centrafrique et la Mauritanie en ma qualité de Président du Groupe de travail des DESC et d’une façon générale lorsqu’il s’agit de participer à une quelconque initiative. Mr Lansana KONE nous a quitté le 10 avril courant et je me trouve depuis sans assistant francophone et ce malgré mes multiples demandes.
Merci de votre amiable attention
Béchir KHALFALLAH