Le rapport couvre la période allant de la ratifiation de la Charte par le Cameroun en 1989 jusqu'à 2000. Il contient une introduction et deux parties contenant 8 chapitres, comme suit:
PREMIERE PARTIE: Cadre général pour la promotion et la protection des droits de l'homme au Cameroun
Instruments juridiques internationaux liant le Cameroun en matière de garantie des droits de l'homme
Cadre juridique interne
DEUXIÈME PARTIE: Les informations relatives à chaque droit, liberté et obligation, conformément aux dispositions de la Charte africaine
i. Droits civils et politiques
ii. Droits économiques et sociaux
ii. Droits des peuples autochtones
iv. Élimination de toutes les formes de discrimination raciale
v. Élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes
vi. Obligations
De la Conclusion:
"528. C'est ainsi que, s'agissant des droits civils et politiques, après trois décennies environ de règne d'une législation essentiellement répressive et exceptionnelle, l'Etat a adopté en 1990 une série de lois dites des libertés, régissant, entre autres, la liberté d'expression, la liberté de communication sociale, la liberté d'association, les conditions d'entrée et de sortie du territoire camerounais et les partis politiques.
529. Pour ce qui est des droits économiques, sociaux et culturels, des programmes et projets divers ont été élaborés, puis mis en œuvre à travers des actions multiformes, dans le but d'améliorer le niveau de vie des populations et de promouvoir le bien-être individuel et collectif.
530. Cependant, les contingences liées à la crise économique internationale et les impératifs d'ajustement structurel interne ont conduit le Gouvernement à recourir à des politiques budgétaires restrictives, avec pour corollaire, les réductions drastiques des dépenses allouées aux secteurs sociaux. Cette situation a ainsi contribué à entraver la volonté de l'Etat camerounais de parvenir à un niveau de vie respectueux de la dignité humaine."