Communiqué de Presse - Comité pour la Prévention de la Torture en Afrique

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Le Président du Comité pour la Prévention de la Torture en Afrique (CPTA) s’est rendu à Abidjan dans le cadre du lancement du module de formation sur la prévention de la torture le 26 juin 2018. Ledit module a été organisé conjointement par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), branche de la Côte d’Ivoire et la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT). Le lancement du module a été fait en présence des représentants des Ministres ivoiriens de la Justice, de l'intérieur, des responsables de la FIACAT, de l'ACAT CI et de la presse ivoirienne.

Lors de cette cérémonie, le Président du Comité a donné lecture de la Déclaration commémorant la journée du 26 juin, journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture. Le 26 juin marque la date d'entrée en vigueur de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le 26 juin 1987.

Cette année, la Déclaration a été élaborée par le Comité des Nations Unies contre la Torture, le Sous-Comité des Nations Unies pour la Prévention de la Torture, le Fonds de Contributions Volontaires des Nations Unies pour les Victimes de la Torture, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la Torture conjointement avec le Comité pour la Prévention de la Torture en Afrique, la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme, le Comité Européen pour la Prévention de la Torture et des Peines ou Traitements Inhumains ou Dégradants.

Tous les mécanismes contre la torture des Nations Unies ainsi que les mécanismes régionaux d’Afrique, de l’Europe et des Amériques se sont unis pour renouveler une fois encore que l’interdiction de la torture reste et demeure indérogeable et partant la torture ne devra jamais être perçue comme l’ultime recours. D’une seule voix, ils déclarent que les personnes qui se seraient rendues coupables d’actes de torture devront faire l’objet de poursuites efficaces. Aussi, ont-ils précisé que toutes les mesures doivent être prises pour prévenir que de tels actes ne se reproduisent à nouveau.

Ils ont aussi par la même occasion exprimé leur solidarité aux milliers de victimes d’actes de torture et à leurs familles, rappelant que ces dernières ont, selon le droit international, un droit exécutoire à tout recours utile, y compris à la réparation et à la réhabilitation. Ils prônent un monde libre de la torture pour tous.

Le comité remercie les Autorités ivoiriennes, l'ACAT CI et la FIACAT pour les facilités accordées pour la tenue de cette commémoration.

Banjul, 03 Juillet 2018