La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (la Commission africaine) continue de suivre de près la question des jeunes filles de Chibok et d’exprimer sa grave préoccupation sur la triste affaire de leur enlèvement par des militants terroristes au Nigeria. La Commission continue à condamner vigoureusement les actes de violence de Boko Haram ayant causé une traînée de violations des droits de l’homme infligées aux Nigérians et en particulier aux femmes et aux filles.
La Commission africaine félicite le Gouvernement du Nigeria pour ses efforts ayant abouti à la libération de 21 des 276 élèves enlevées par les militants de Boko Haram dans leur pensionnat à Chibok en avril 2014.
La Commission africaine félicite également les acteurs comme le Comité international de la Croix-Rouge et le Gouvernement suisse d'avoir œuvré sans relâche avec le Gouvernement nigérian aux efforts et aux négociations ayant abouti à la libération des 21 jeunes filles qui étaient en captivité depuis plus de deux ans.
La Commission africaine déplore toutefois qu'environ 200 de ces jeunes soient encore en captivité. A cet égard, la Commission africaine continue à exhorter le Gouvernement du Nigeria à intensifier ses efforts pour récupérer toutes les jeunes filles enlevées et appelle la communauté régionale et internationale à poursuivre leurs efforts coordonnés pour assurer la libération des jeunes filles restant en captivité.
La Commission africaine exhorte aussi le Gouvernement du Nigeria s’assure que les jeunes filles libérées soient réhabilitées et réinsérées dans la société.
La Commission africaine rappelle enfin au Gouvernement du Nigeria ses obligations en vertu de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et du Protocole à la Charte africaine relatif aux droits de la femme en Afrique.