PRÉFACE
La Namibie a le plaisir de soumettre son 7 ème Rapport périodique sur la Charte africaine des droitsde l'homme et des peuples et son deuxième rapport en vertu du Protocole à la Charte africainedesdroits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique. Le rapport couvrelapériode allant de 2016 à 2019. La Namibie est très fière de remplir ses obligations en matièrededroits de l’homme, telles qu’énoncées dans la Charte africaine des droits de l’homme et despeuples. La protection, la promotion et la réalisation des droits humains de tous les Namibiensdemeurent une priorité pour le Gouvernement de la République de Namibie.
La Namibie a toujours été un ardent défenseur des résolutions de l’Unionafricainerelatives à la protection des droits de l’homme, en général, et des droits des membreslesplus vulnérables de la société, en particulier. Le Gouvernement réitère son engagementen faveur de la promotion et de la défense des droits de l’homme dans le pays entenantcontinuellement des engagements constructifs auprès des Rapporteurs spéciauxdusystème africain des droits de l’homme et des Nations Unies. Le Gouvernement namibien fera tout son possible pour soumettre les rapports périodiques de l’État entemps opportun.
Le Gouvernement est conscient et reconnaît le fait qu’aucun pays n’est à l’abri d’allégations de violations des droits de l’homme et la Namibie ne fait pas exception. Notre nation continue par conséquent à renforcer ses institutions pour lutter contretoutacte de violation des droits de l’homme. En vue de renforcer la protection des droitsdel’homme, le budget du Bureau du Médiateur a, depuis, été renforcé pour lui permettred’enquêter sur les cas de violation des droits de l’homme par les organes de l’État, lesindividus et les entreprises, mais aussi pour lui permettre de mener des programmesdesensibilisation aux droits de l’homme dans l’ensemble du pays.
Le Bureau du Médiateur a facilité le processus de préparation et de rédactionduPland’action national en faveur des droits de l’homme (NHRAP) ainsi que du Livre blancsurles peuples autochtones. Dans le cadre de ce processus, une étude préliminaire sur lesdroits de l’homme en Namibie a été réalisée en octobre 2013 par l’Université de Namibie, 3 sur demande du Bureau du Médiateur. Le NHRAP comporte 7 domaines thématiques, àsavoir: l’accès aux services de santé ; l’accès à la justice ; l’accès à l’éducation ; le droit àl’eau et à l’assainissement ; le droit au logement ; l’accès à la terre ; et le droit de nepasfaire l’objet de discrimination.
En outre, la Namibie a réalisé d’énormes progrès dans la protection et la promotiondesdroits et du bien-être des femmes et des enfants. En tant qu’État partie à la Charteafricaine, la Namibie a adopté un certain nombre de lois favorables aux femmes et auxenfants au cours de la période considérée. Il s’agit notamment : de la Loi sur les soinsetla protection de l’enfant (Loi n° 3 de 2015) et de la Loi sur la lutte contre la traitedespersonnes (Loi n° 1 de 2018). Dans un effort visant à renforcer le cadre juridiquerelatifaux lois spécifiques au genre, la Namibie est en train de réviser plusieurs lois spécifiquesau genre, notamment la Loi sur le viol, la Loi sur les pensions alimentaires et la Loi surlalutte contre la violence domestique.
En conclusion, la Namibie, en tant qu’État partie à cette charte, s’engage et s’engageratoujours à adopter une approche de la gouvernance fondée sur les droits de l’hommeet àveiller à ce que chaque Namibien et, dans une large mesure, chaque Africain, soitpleinement en mesure d’exercer ses droits humains inhérents.
Hon. Yvonne Dausab, MP,
Ministre de la Justice