B. AVANT-PROPOS
Le Botswana, en tant que pays défenseur des valeurs universelles de la démocratie, de l'état de droit et des droits de l'homme, est devenu partie à la Commission (sic) africaine des droits de l'homme et des peuples le 17 juillet 1986. Conformément à ses obligations en matière de présentation de rapports, le Botswana a soumis son rapport initial en 2010. Toutefois, en raison de contraintes de capacités, le Botswana n'a pas pu présenter ses deuxième et troisième rapports en temps voulu. Aussi, nous avons jugé opportun de cumuler ces deuxième et troisième Rapports périodiques en seul document récapitulant les progrès réalisés sur la période 2011-2015.
Le présent Rapport met ainsi en exergue les progrès significatifs accomplis au cours de la période considérée, notamment dans les domaines de l'éducation, la santé, l'autonomisation économique, la démocratie, la bonne gouvernance et l’état de droit. La mise en œuvre des recommandations issues du Rapport initial du Botswana, témoigne de sa volonté d'améliorer la situation des droits de l'homme dans le pays.
Je tiens à souligner que le Botswana demeure déterminé à tenir ses engagements en matière de droits de l'homme en vertu de la Charte africaine et d'autres instruments relatifs aux droits humains. Malgré la volonté de l’État de se conformer à ses obligations en matière de présentation de rapports, en particulier au niveau international, les priorités concurrentes et la faiblesse des moyens continuent d'entraver notre capacité à produire les rapports dans les délais. Cette contrainte majeure conduit parfois à un regroupement des rapports dus, comme dans le cas présent. En dépit de cela, nous veillerons à ce que, désormais, nos rapports périodiques soient présentés à temps.
Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer ma gratitude à l'Équipe de rédaction du Comité interministériel sur les traités, les conventions et les protocoles, pour les efforts inlassables qu’ils ont consentis et le dévouement dont ils ont fait preuve à l’occasion de la préparation du présent document. Je tiens également à remercier tout particulièrement les différentes parties prenantes, tant au sein du gouvernement que des organisations nongouvernementales, pour leur précieuse contribution à la réalisation durapport.
Pelonomi Venson-Moitoi
Ministre des Affaires internationales et de la Coopération