La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (la Commission), réunie en sa 46ème Session ordinaire tenue à Banjul, Gambie, du 11 au 25 novembre 2009, a constitué le Groupe de travail sur les Industries extractives, l’Environnement et les Violations des droits de l’homme en Afrique (le Groupe de travail), par la Résolution 148(XLVI)09, avec pour mandat de :
- Examiner l’impact des industries extractives en Afrique dans le contexte de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples ;
- Rechercher les questions spécifiques relatives au droit de tous les peuples de disposer librement de leurs richesses et ressources naturelles et de vivre dans un environnement satisfaisant et global, propice à leur développement;
- Entreprendre des recherches sur les violations des droits de l’homme et des peuples par des acteurs non étatiques en Afrique ;
- Demander, collecter, recevoir et échanger des informations et des documents de toutes les sources pertinentes, y compris, les gouvernements, les communautés et les organisations, sur les violations des droits de l’homme et des peuples par des acteurs non-étatiques en Afrique;
- Informer la Commission Africaine sur la responsabilité éventuelle des acteurs non-étatiques dans les violations des droits de l’homme et des peuples, dans le cadre de son mandat de protection ;
- Formuler des recommandations et des propositions sur des mesures appropriées et des activités de prévention et de réparation des violations des droits de l’homme et des peuples perpétrées par les industries extractives en Afrique ;
- Collaborer avec les institutions donatrices et les ONG intéressées, pour collecter des fonds pour financer les activités du Groupe de travail ;
- Préparer un rapport global à présenter à la Commission Africaine.
Conformément à ce mandat, le Groupe de travail lance, par les présentes un appel à candidatures de personnes qui souhaiteraient servir en qualité de membres experts indépendants. Les candidats idéaux devraient notamment :
- Etre auteur de publications et/ou avoir une expérience et une expertise dans des questions relatives aux industries extractives et aux violations des droits de l’homme en Afrique ou dans des contextes comparables ;
- Avoir des compétences avérées en plaidoyer et en rédaction ;
- Avoir la disponibilité de travailler au moins 5 heures par semaine ;
- Pouvoir voyager dans l'exercice du mandat du Groupe de travail telles que des missions de recherche et d’information dans les pays, es réunions annuelles et la représentation du Groupe de travail dans des activités liées à son mandat ;
- Parler français ou anglais, les langues de travail de l'UA (la maîtrise des deux langues étant un atout).
Les candidatures d’individus répondant à ces critères doivent être adressées au Secrétariat de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à partir des Etats membres de l’Union africaine, d’Institutions nationales des droits de l’homme, d’organisations non-gouvernementales et d’autres personnes et institutions intéressées. En raison des contraintes financières de la Commission, il s’agit d’une fonction bénévole sans rémunération financière des membres sélectionnés mais la Commission et ses partenaires prennent en charge les autres coûts associés à leur travail.
Les candidatures doivent être accompagnées d’une lettre de couverture et du curriculum vitae des candidats et elles doivent être envoyées à au-banjul@africa-union.org, à africancommission@yahoo.com, ou à l’adresse suivante :
African Commission on Human and Peoples’ Rights
31 Bijilo Annex Layout,
Kombo North District, Western Region
P. O. Box 673 Banjul
Gambie
Les candidatures doivent avoir été reçues au plus tard le 11 avril 2014, la Commission ayant l’intention de désigner deux (2) nouveaux membres au cours de sa 55ème Session ordinaire devant se tenir du 28 avril au 12 mai 2014.
Le 18 mars 2014, Banjul, Gambie