La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (la Commission) continue de suivre avec beaucoup d’inquiétude la situation d’insécurité qui prévaut en République Centrafricaine.
La Commission rappelle sa précédente Déclaration du 27 mars 2013 dans laquelle elle a fermement condamné le coup d’état du 24 mars 2013 ayant occasionné des pertes en vies humaines et des pillages massifs des biens publics et privés.
La Commission regrette les actes de violence qui continuent à être perpétrés dans le pays notamment ceux qui se sont déroulées au cours du weekend du 12 au 14 avril 2013 impliquant certains membres de la coalition SELEKA et qui auraient causé une vingtaine de morts et de nombreux blessés dans le quartier de Boy- Rabe à Bangui.
La Commission regrette en outre que le retour à l’ordre constitutionnel auquel elle appelait dans sa précédente Déclaration ne soit pas encore effectif. Elle invite ainsi, une fois encore, la communauté internationale à prendre toutes les mesures nécessaires afin que l’ordre constitutionnel soit rétabli dans des conditions qui favorisent la paix et la sécurité des populations.
Banjul, le 21 avril 2013