II. EN QUALITE DE PRESIDENT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PEINE DE MORT
A.Conference sous Regionale sur la question de la peine de mort en Afrique
L’activité principale réalisée a été l’organisation de la première Conférence sous Régionale sur la question de la peine de mort en Afrique qui a eu lieu du 23 au 25 Septembre 2009 à Kigali au Rwanda. Elle a réuni les participants des régions de l’Est, Sud, et Centrale de l’Afrique constitués des représentants des Etats et des Institutions nationales des droits de l’homme. Ont pris part également à cette conférence les représentants de l’Union africaine, de la Cour Africaine, du Comité pour les droits et le bien être de l’enfant, des professeurs, des organisations non gouvernementales, ainsi que les membres du group de travail sur la peine de mort
Nous avons présidé les travaux ce cette conférence tandis les autres membres du group de travail étaient des personnes ressources, et ont fait des présentations sur des thèmes formulés sur base des chapitres qui composent le document élaboré par le groupe de travail sur la position de la Commission eu égard à la question de la peine de mort.
La conférence fut l’occasion d’amorcer le dialogue, les consultations sur le continent sur la question importante est parfois émotionnel de l’abolition de la peine de mort et d’échanger sur le contenu du document sur à la question de la peine de mort.
Au terme de cette conférence, les participants ont adopté un document appelé : « Document cadre sur l’Abolition de la peine de mort en Afrique », qui contient les recommandations
générales de la conférence. Ce document se trouve en annexe. En marge de cette conférence, les membres du group de travail se sont réunis pour discuter des activités suivantes du group de travail. Ils ont proposé que la prochaine conférence sous régionale sur la question de la peine de mort, qui va réunir les participants venant des régions du Nord et Ouest de l’Afrique soit organisé en mars 2010.
B. Situation de la peine de mort en Afrique
Au cours de cette intersession, nous avons observé des avancées significatives sur la question de la peine de mort. Le Burundi et le Togo ont déjà adopté des lois abolissant la peine de mort.
D’autres comme le Burkinafaso ont manifesté la volonté politique d’abolir cette peine et les consultations nationales ont déjà commencé.
Nous encourageons d’autres Etats parties à la Charte de franchir ce pas qui est une reconnaissance du droit fondamental à la vie et à la dignité humaine de nos populations.