I stand #withrefugees.
« Je me tiens debout avec les réfugiés »
L’année passée en ayant déclarée que le refugié est une personne comme vous et moi, l’étape suivante ne peut qu’être de nous tenir à ses côtés et marcher avec lui afin de l’accompagner dans le long chemin de retour à la vie normale, dans la dignité, le respect de sa personne et de ses droits.
« Je me tiens debout avec les réfugiés », plus qu’une déclaration, ceci est un engagement. En ces jours où le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter à une vitesse fulgurante, alors que les moyens financiers et humains décroissent, nous devons nous engager à faire preuve de plus d’humanité, nous engager à apporter plus de soutien à ces hommes, femmes et enfants, victimes des conflits, famine ou autre catastrophes naturelles qui les obligent à quitter leurs foyers pour s’exiler loin de chez eux, sans espoir de retour immédiat ou pas de retour du tout.
La crise migratoire qui touche particulièrement l’Europe avec l’arrivée massive de réfugiés de guerre venant de la Syrie, mais également d’autres pays en conflits a mis en lumière l’urgence d’agir, la nécessité d’adopter des stratégies adéquates pour répondre à l’appel au secours de ces hommes, femmes et enfants, dont la solidarité internationale et l’action humanitaire demeure le seul espoir.
Ceci est également l’occasion de rappeler au monde que depuis 1950, date de création du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés, le nombre record de 60 millions de réfugiés a été atteint. Un bien triste record qui nous interpelle tous, car c’est ensemble que nous devons y faire face.
Tout en réitérant ses remerciements aux pays qui ont offert et continuent d’offrir leur hospitalité et leur solidarité aux réfugiés vivant sur leurs territoires, la Rapporteure Spéciale sur les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées et les migrants en Afrique, (la Rapporteure Spéciale) Mme Maya Sahli Fadel renouvelle son appel à l’endroit des Etats africains à contribuer collectivement aux coûts liés à l’accueil des réfugiés, conformément au principe de la solidarité africaine et à la coopération internationale, tel que stipulé dans la Convention de l’OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique de 1969.
La Rapporteure spéciale tient à rappeler aux Etats africains leurs obligations en vertu de la Convention de 1969 de l’OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, ratifiée par la majorité des pays africains. En vertu de l’Article 2 (1) de la Convention, les Etats membres de l’OUA (UA) s’engagent à faire de leur mieux, conformément à leurs législations respectives, pour accueillir les réfugiés et assurer des solutions durables dont la réinstallation , l’intégration locale de ceux qui, pour des raisons bien fondées, ne peuvent pas ou refusent de retourner dans leur pays d’origine ou de nationalité.
La Rapporteure spéciale exhorte les Etats africains à mettre en œuvre les instruments juridiques régionaux et internationaux qu’ils ont ratifiés, particulièrement la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés constitue le document-clé dans la définition du réfugié, ses droits et les obligations légales des états, afin d’assurer une plus grande protection des droits des réfugiés et des demandeurs d’asile, mais également de réfléchir à des solutions locales et régionales afin de mettre un terme aux conflits armés en cours et la mise en place des plans d’actions pour la prévention des catastrophes naturelles et les réponses à y donner.
A l’occasion de la journée internationale du réfugié ; la Rapporteure Spéciale et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, se tiennent aux côtés des réfugiés à travers le monde en général et avec ceux d’Afrique en particulier, pour célébrer cette journée avec eux et réaffirmer leur volonté à continuer à s’impliquer à l’amélioration de leur situation.